Allergies et évolution de l'agriculture

 

 

Depuis une bonne dizaine d’années, on peut noter une évolution des comportements alimentaires en France et en Europe notamment.

Dans un premier cas, on peut constater la constante augmentation et la diversification des produits industriels, cherchant toujours plus de goût, de texture, mais aussi de stabilité et surtout une production à moindre coût pour plus de rentabilité.
Prenons l’exemple des céréales, le blé, étant le roi du traficotage en tout genre, afin d’augmenter toujours plus son rendement.
Le volume intéressant beaucoup les industriels, la sélection et la standardisation de celui-ci, fait d’ores et déjà de notre blé, un blé pauvre en nutriment, mais toujours plus riche en gluten pour plus de « force », une fois réduit en farine.
On dit d’un blé « fort » qu’il se tiendra sans trop d’effort une fois réduit en farine et mélangé à de l’eau, c’est pour ainsi dire sa propriété élastique, obtenue grâce à sa richesse en gluten.

Le pain étant le parfait exemple de cette régression, car même si non produisons plus de blé en quantité, celui est devenu pauvre au fil des années à cause d’une sélection trop exigeante.

Remontons 1 siècle en arrière, l’époque ou le pain, élément essentiel à l’alimentation
Les blés qui le composaient étaient d’une richesse telle, qu’un homme pouvait se nourrir uniquement de pain pendant plusieurs semaine, sans tomber malade ou faire d’indigestion car ceux ci (blés anciens) étant pauvre en gluten, appelé aujourd’hui blé « faible » à tort.

Certes, ils demandent plus de pétrissage, mais ces blés sont capables de se tenir avec de la méthode et du travail, mais cette image ne correspond pas au critère des industriels qui veulent toujours réduire leurs coûts tout en augmentant leur production.

De nos jours, le pain n’est plus qu’un accompagnement, un support.

Aujourd’hui certains défendent, mieux, ils remettent en avant une agriculture, loin des hautes productions, que seul l’argent intéresse et qui appauvrisse sols et populations, soutenus par les lobbyistes semenciers

Un combat est engagé depuis plusieurs années, afin de réintégrer des semences oubliées dans le « circuit de production ».

Les blés, mais aussi les légumes ou encore les fruits, ont heureusement leurs défenseurs, il en est de même que pour les animaux.

« La diversité, c’est la richesse »

Faisons maintenant un lien entre ces méthodes de production et ces « allergies à la mode ».
C’est une réalité les pâtes, biscuits, pains, etc. Les blés trop riches en gluten pour nos estomacs.
Mais notons une différence entre intolérant et allergique. L’allergie est une maladie, la maladie de cœliaque. (4 personnes sur 1000 )
Ne mettons pas tous les blés dans le même moulin.

Vous connaissez sans doute cette marque que je qualifierais « d’industrielle-santé » qui vente les bienfaits du germe de blé.
Sachez alors qu’ils vous ont dupés, les blés anciens réduits en farine contiennent ce fameux germe riche en vitamine B et E, ainsi que des anti-oxydants, mais aussi un élément qui nous parle moins « l’assise protéique » riche en protéine et lipide.
Ceci sont systématiquement extraits de la farine si blanche que tout le monde connaît.
Ceux ci revendus à part bien sûr afin d’en dégager une marge alors que le blé entier le contient déjà, on peut donc dire que si vous voulez consommer un blé entier vous devrez le payer au moins 3 fois...

Alors si vous avez la chance d’avoir un meunier proche de chez vous ou des artisans qualifiés n’hésitez plus et soutenez les en faisant du bien à votre corps et votre esprit.